Atamyo Therapeutics – Première biotech LGMD de Généthon
Pendant de longs mois les équipes de Généthon, laboratoire à but non lucratif de l’AFM-Téléthon, ont travaillé sur un projet innovant, la création d’Atamyo Therapeutics.
Atamyo Therapeutics, est aujourd’hui dirigé par Stéphane Degove, chargé de sa structuration, et il est porté scientifiquement par Isabelle Richard, chercheuse à Généthon, spécialisée dans les myopathies des ceintures (LGMD).
Les LGMDs dans les starting blocks
Cette biotech, dénommée Atamyo Therapeutics, aura pour objectif dans un premier temps, de développer des produits pour les cinq LGMDs les plus fréquentes, et de les commercialiser à un prix permettant l’accès de tous les patients européens aux traitements.
Pour cela, elle va faire appel à des investisseurs qui financeront la mise à disposition ces traitements innovants pour ces maladies graves, dans des conditions économiques satisfaisantes. L’un des buts importants étant aussi que des produits inventés en France, soient développés en France, en Europe et aux Etats-Unis et soient fabriqués notamment en France.
Les partenariats avec des sociétés de biotechnologies et des grands noms de l’industrie pharmaceutique sont indispensables pour que les produits arrivent jusqu’aux malades. En effet, les moyens financiers de Généthon permettent de concevoir des traitements, de montrer leur efficacité pré-clinique et parfois de démarrer des essais cliniques mais pas d’amener un traitement de sa conception à sa mise sur le marché. Cela nécessite des centaines de millions d’euros pour un seul traitement. A noter que ces partenariats apportent des revenus à Généthon qui sont intégralement utilisés pour d’autres projets de recherche de nouveaux produits.
Une start-up ambitieuse
On parle aujourd’hui au conditionnel, mais un premier essai clinique devrait débuter en 2021 pour la LGMD liée à la FKRP (LGMD R9/ex. LGMD 2I). L’année suivante, cela devrait être au tour de la calpaïnopathie (LGMD R1/ex. LGMD 2A) et de la gamma-sarcoglycanopathie (LGMD R5ex. LGMD 2C). Puis, en 2023, celui de la dysferlinopathie (LGMD R2/ex. LGMD 2B) et de l’alpha-sarcoglycanopathie (LGMD R3/ex. LGMD 2D)*.
Avec un calendrier ambitieux, cette biotech signe un avenir prometteur pour les patients atteints de myopathies des ceintures. Suivez-nous sur Facebook et abonnez-vous au blog pour ne louper aucune nouvelle !
Source : Magazine VLM #194 – 3ieme trimestre 2020 – AFM-Téléthon
*Correction d’une information erronnée dans l’article VLM
Une très bonne nouvelle pour ma sœur !
Bravo à tout l’équipe !
Bonne continuation !